A chaque fois que je me dis que je devrais complétement arrêter de tenir ce blog - vu que j'écris si peu souvent dedans - je suis prise d'une poussée de motivation! Là en l'occurence j'ai envie de relater le grand moment de dépaysement de la journée: l'arrivée ce soir dans cette ultra-mégapole qu'est... Zürich! Mon dieu, la paysanne - en fait je ne sais pas si je fais bien de raconter ca! Toujours est-il que j'étais subjuguée et presque un peu dépassée en arrivant à Zürich ce soir - je précise, à vélo! En fait ce n'était pas le but de mon excursion, j'étais dans une ville de la banlieue et ai juste voulu "vite" rentrer dans Zürich pour aller à la gare et prendre le train. OK, le panneau "Zürich" est vite venu, mais après ça a pris des plombes pour rejoindre le centre ville: zones industrielles à n'en plus finir; chantiers immenses; voies rapides qui montent et descendent et tournent - presque un peu highway-US-style! Trafic ultra-nerveux; un nombre incroyable de SUV et autre bagnoles de parvenu-pitoyable... Dans le centre-ville, pareil: gare incroyablement grouillante, bords de lac bondés, plein de touristes qui prennent des photos, plein de "je me la joue star de Hollywood"... "Punaise, Zürich est vraiment une GRANDE ville," je me suis dit! Ca ne m'avait jamais autant frappé... peut-être bien parce que ça fait des mois que je quitte ma Bâle provinciale uniquement pour aller dans des endroits encore bcp plus provinciaux! Le mini-trip à Zürich de ce soir a un peu réveillée la citadine en moi et m'a motivée à retourner dans la plus grande ville suisse pour y faire une vraie virée!
Je réalise bien que la seule photo que j'ai prise rapidos avec mon portable à Zürich ce soir fait très sereine et accompagne bien mal ce post!
Sunday, August 15, 2010
Monday, July 19, 2010
M.Zulfija et la source magique
Pour une fille qui tient (oh si mal!) un blog nommé Quotidien Etranger, je trouve que je m'intéresse sacrément peu à mon environnement! Par exemple j'ai mis 9 mois pour capter que mon voisin du dessous était macédonien et non serbe comme je le présumais. Jusqu'à présent, M.Zulfija était juste un concierge légèrement chiant à la femme qui ne parle (toujours!) pas un mot d'allemand et au fils ado qui est peut-être bien le seul homme du moment que j'arrive à troubler! Mais voilà, ce soir, alors que j'allais sonner chez lui pour une broutille, pour la première fois il me laisse rentrer dans son appart. Oh punaise, les fleurs en plastoque rose, les posters de chevaux sauvages au mur, le canapé recouvert d'une couverture crocheté... c'est kiiiiitsch! Mais il veut me garder un moment; il est tout content et particulièrement locace car il vient de rentrer de vacances dans son pays, en Macédonie (plus précisément d'une zone montagneuse juste à la frontière avec l'Albanie). A un moment il sort une bouteille en plastique du frigo et dit qu'il veut me faire gouter un truc... ouiiouii, la gnole-locale-qui-tue-sa-mère, je me dis... mais pas du tout! C'est juste de l'eau! Mais attention pas n'importe laquelle: de l'eau guérisseuse d'une source que l'on vient tout juste de découvrir en Macédonie et où les gens affluent maintenant par milliers tous les jours, parait-il. Quand je commence à boire, il me regarde les yeux pétillants... "Alors?"... "heu, wouaih elle est bonne, heu..." Comme il voit que je ne suis pas encore convaincue, on tente une 2ème expérience: il me fait mettre la tête dans l'évier, me verse l'eau magique dans la main et me demande de me rincer les yeux... "gardez les yeux ouverts", " LES YEUX OUVERTS"! Et là, carrément jubilatoire: "Ca brûle un peu, n'est-ce pas??". Mais il me promet que ça passera bientôt et sera bientôt magique! Il me cite aussi au moins 10 personnes (lui-même, sa belle-mère, son cousin...) aux bobos les plus divers guéries par cette eau de source. Et depuis - vous le croirez ou non - je me sens le regard incroyablement "rafraichit". Au point que je suis allée sur internet et ai tenté de googler "Macédonie source magique"!! En vain... il faudra que je demande plus de précisions à M. Zulfija... ou peut-être à son fils, la prochaine fois qu'on se retrouvera coincés ensemble dans l'ascenseur, à sa plus grande anxiété, émotion et... érection, hahaha!
Wednesday, July 7, 2010
Audio football
Bon ben c'était sympa de tapoter sur l'ordi assise à mon balcon, à dominer (bon, un peu!) les toits de Bâle! Sauf que là j'ai dû rentrer. ILS FONT TROP DE BRUIT, CES ESPAGOUINS! Fallait se boucher les oreilles pour arriver à se concentrer!
Moi je n'ai pas eu à regarder un seul match pour être toujours au courant de ce qui se passait pendant cette Coupe du Monde! Quand les Suisses se lâchent total, hurlant et chantant leur joie pdt des heures: wouah, ils ont du battre les Espagnols! Quand on voit plein de drapeaux serbes s'agiter aux bagnoles: hehe, c'est les Serbes qui l'ont emporté. Quand ça gueule "Africa, Africa" dans tout le quartier: ok, le Ghana a marqué un but. Quand une 20aine de mecs en t-shirt orange, complètement saouls avec des sourires béats, entrent dans le bar: d'accord, les Hollandais sont en final! Ce soir je dois dire que j'ai eu du mal à déterminer de mon balcon la nationalité du (seul) buteur - rien qu'au son des cris de joie et de déconvenu. J'ai l'impression qu'il y bcp de fans allemand ET bcp de fans espagnols dans le quartier. En fait les vrais fans sont les gens de nationalité espagnole ou allemande; je ne crois pas que les Suisses penchent clairement pour l'une ou pour l'autre équipe. Bien sur, naturellement ils sont CONTRE l'Allemagne mais j'ai entendu dire que cette année la sympathique équipe allemande avec son sympathique entraineur a réussi à même gagner un peu le coeur des Suisses! Toujours est-il que ce soir à la fin du match il n'y a plus eu de doute sur l'origine des vainqueurs! "E viva Espagna", "Ole", "Xavi", "Spania waltmeister", etc.... Ce sont bien les Espagnols qui braillent et klaxonnent de joie!
Et figurez-vous que je trouverais ça presque sympathique! Sisi, je me surprends à prendre cette coupe du monde un peu en affection - même si le foot m'intéresse toujours aussi peu! C'est chouette de voir tous ces gens faire la fête dans mon quartier et surtout de réaliser à quel point Bâle est cosmopolite. Je crois même que le foot va me manquer un peu la semaine prochaine!!
Moi je n'ai pas eu à regarder un seul match pour être toujours au courant de ce qui se passait pendant cette Coupe du Monde! Quand les Suisses se lâchent total, hurlant et chantant leur joie pdt des heures: wouah, ils ont du battre les Espagnols! Quand on voit plein de drapeaux serbes s'agiter aux bagnoles: hehe, c'est les Serbes qui l'ont emporté. Quand ça gueule "Africa, Africa" dans tout le quartier: ok, le Ghana a marqué un but. Quand une 20aine de mecs en t-shirt orange, complètement saouls avec des sourires béats, entrent dans le bar: d'accord, les Hollandais sont en final! Ce soir je dois dire que j'ai eu du mal à déterminer de mon balcon la nationalité du (seul) buteur - rien qu'au son des cris de joie et de déconvenu. J'ai l'impression qu'il y bcp de fans allemand ET bcp de fans espagnols dans le quartier. En fait les vrais fans sont les gens de nationalité espagnole ou allemande; je ne crois pas que les Suisses penchent clairement pour l'une ou pour l'autre équipe. Bien sur, naturellement ils sont CONTRE l'Allemagne mais j'ai entendu dire que cette année la sympathique équipe allemande avec son sympathique entraineur a réussi à même gagner un peu le coeur des Suisses! Toujours est-il que ce soir à la fin du match il n'y a plus eu de doute sur l'origine des vainqueurs! "E viva Espagna", "Ole", "Xavi", "Spania waltmeister", etc.... Ce sont bien les Espagnols qui braillent et klaxonnent de joie!
Et figurez-vous que je trouverais ça presque sympathique! Sisi, je me surprends à prendre cette coupe du monde un peu en affection - même si le foot m'intéresse toujours aussi peu! C'est chouette de voir tous ces gens faire la fête dans mon quartier et surtout de réaliser à quel point Bâle est cosmopolite. Je crois même que le foot va me manquer un peu la semaine prochaine!!
Wednesday, June 16, 2010
En mode VIP à la Art
Il y a deux gros événements internationaux à Bâle dans l'année: Basel World dont j'ai parlé il y quelques mois et la Art qui se déroule en ce moment. Hier soir c'était le vernissage - admission sur invitation uniquement. Et pour la première fois J'EN ETAIS! He oui c'est la galérie ou j'ai acheté mon Rothko l'année dernière qui m'a invitée! J'rigoooole, en fait ça vient de mon pote qui bosse pour une boite de déménagement pendant la Art! N'importe, toujours est-il qu'on y est allé munis de nos cartons d'invitation avec Adeline et Ludo... un peu tard malheureusement, 45' avant que ça ne ferme! On était bien conscient qu'on allait devoir rentabiliser! Donc - logique - direction bar-buffet direct! Mais ohhh, rien à grignoter et bar payant... et - je rêêêêêve: 15 francs la mini-coupette de champagne!! Du coup le bar est bcp mois intéressant et on décide d'aller du coté d'"Art Unlimited" avec installations, vidéos, etc. Monde de fou un peu partout... Dire que moi je m'imaginais un événement un peu intimiste ce soir de vernissage, hahaha! Bon, au moins il y a pas mal de beau monde... looks branchés, dégaines d'artistes, de vrais originaux ... oui, je me suis sentie un peu dépayée et ai bien aimé! Par contre je ne vais pas être en mesure de parler des oeuvres! Trop occupée à mâter les gens, pas assez de temps... Bref, il n'y a rien qui m'ait marquée (peut-être juste cet espèce d'horreur en vrai peaux de vaches, pris en photo). Je devrais encore ajouter qu'on s'est fait jeter à cause de nos verres à la main, puis mettre dehors de manière assez véhémente à la fermeture pour me permettre de conclure: n'est pas VIP qui veut!
Sunday, June 6, 2010
Je-hais-les-motards!
Hier soir sur un coup de tête j'ai eu l'idée d'aller enfin faire un vrai tour avec mon nouveau vélo de course: j'ai décidé de monter au col du Grimsel, de Brig: env 1500m de déniv sur 50 km pour la montée... je m'en doutais que ça n'allait pas être une partie de plaisir... et ce fut PIRE! Mais pas pour les raisons les plus prévisibles - car le problème furent moins mes jambes que les DIZAINES DE MILLIERS d'usagers de la route MOTORISES - dont une grosse majorité de motards (allemands!) - avec qui j'ai eu à partager la route! C'est vite devenu invivable: motard sur motard - devant, derrière en face! Ca n'arrêtait pas, pendant au moins une heure je n'ai jamais eu autre chose que l'odeur de pot d'échappement dans les narines et les pétarades dans les oreilles! Du coup, énervée et frustrée (et OK, affamée aussi!) j'ai été obligée de faire la pause-déjeuner avant le col, au self de Gletsch (un lieu-dit juste avant la montée finale)... le self de Gletsch, wouah - souvenir traumatisant malgré les paysages idylliques! En fait il se trouve juste au croisement des routes du Furka et du Grimsel - sur la route: embouteillages non-stop, dans le self: va-et-vient constant de motards venant se restaurer. J'ai eu tout loisir de les observer débouler sur la terrasse, fièrement déboutonner leur veste Ducati ou KTM (eh oui, maintenant je connais toutes ces marques-à-la-con!), enlever leur casque... et là, à chaque fois: aaaarrgh! Quitte à être politiquement incorrecte et à me faire des ennemis, j'affirme haut et fort: jamais je n'ai vu une population aussi uniformément moche, grosse et beauf que ces motards et motardes (la plupart du temps en couple d'ailleurs) venus engloutir leur frites+saucisse+bière+clope !! Je n'ai jamais été fan du type-motard, mais franchement je ne savais pas qu'ils étaient aussi graves! Le truc positif c'est qu'avec tout ça j'ai eu tellement envie d'échapper au plus vite à tous ces blaireaux et à leur air irrespirable que j'ai carrément boosté dans la montée finale et la descente à Meiringen! Et le stress psychologique était tel que je n'ai pas trop pensé aux problèmes physiques!
Tristement je n'ai rencontré que très peu d'autres cyclistes; j'en conclue que les autres "savent" et que seuls des novices de routes-de-col-le-dimanche comme moi se font encore piéger! Le vélo parfaitement évincé par la moto dans nos belles montagnes, triste Suisse! J'ai beau être plutôt contre le système de référendum populaire qu'on a ici, le jour où il y en aura un pour virer les motards-du-dimanche des routes de montagnes, je serai la première à signer!
PS Je viens de me relire et réalise que j'ai été un peu injuste dans ce post... a ainsi concentrer ma rancoeur sur les motards! Pour terminer j'aimerais donc maudir les milliers d'automobilistes - tout particulièrement ceux en voitures de course, en camping-car et - LES PIRES - en quads - qui m'ont également fait chier aujourd'hui!
Tristement je n'ai rencontré que très peu d'autres cyclistes; j'en conclue que les autres "savent" et que seuls des novices de routes-de-col-le-dimanche comme moi se font encore piéger! Le vélo parfaitement évincé par la moto dans nos belles montagnes, triste Suisse! J'ai beau être plutôt contre le système de référendum populaire qu'on a ici, le jour où il y en aura un pour virer les motards-du-dimanche des routes de montagnes, je serai la première à signer!
PS Je viens de me relire et réalise que j'ai été un peu injuste dans ce post... a ainsi concentrer ma rancoeur sur les motards! Pour terminer j'aimerais donc maudir les milliers d'automobilistes - tout particulièrement ceux en voitures de course, en camping-car et - LES PIRES - en quads - qui m'ont également fait chier aujourd'hui!
Monday, May 17, 2010
Musée Guimet 5 étoiles
Je rentre de quelques jours à Paris. Dur de choisir un sujet de post pour ce blog, tellement on vit de moments dépaysants dans une grande ville cosmopolite comme notre magnifique capitale... j'ai réfléchit et opte de mentionner un nouveau n-ème coup de coeur: le musée Guimet. Mais comment se peut-il que je ne sois encore jamais allée dans ce musée auparavant! Peut-être bien parce que je ne savais pas qu'il contenait la plus grande et la plus belle collection d'art asiatique au monde. Expérience vraiment puissante pour moi, surtout liée à tous les souvenirs - parfois de pays entiers - que ces oeuvres d'art évoquent pour moi: douce et triste mélancolie chez les trésors khmères, comme d'hab chair de poule et envie irrésistible de prendre le premier avion pour Dehli dans les salles "Inde", gros efforts intellectuels pour tacher de me souvenir de toutes les dynasties impériales dans la partie Chine (tout particulièrement bien dotée, j'ai trouvé), etc. Comme j'ai passé tellement de temps dans les salles de cultures que je connaissais, j'ai un peu fatigué, arrivée aux salles du Japon, de la Corée, de l'Afganistan... quelle dommage ça avait l'air magnifique encore! Pas de doute, je reviendrai!
Sunday, May 2, 2010
Massage déblocage
Ce week-end j'ai profité de deux jours où il faisait - quelque part j'ai presque envie de dire enfin - assez moche pour pouvoir rester tranquillement à Bâle et aller... me faire masser!! He oui, ça a presque été une illumination ce samedi après-midi pluvieux où je m'embêtais chez moi: Je vais aller au massage thailandais!! C'est d'ailleurs incroyable que cette idée ne me soit jamais venue plus tôt, moi qui l'année dernière, en voyage en Asie, allais au massage pratiquement une fois par semaine.... dire que maintenant en Suisse, 10000 plus tendue, je n'y ai même jamais songé! Mais ça y est, là c'est fait, les sessions de massages professionnelles vont entrer dans ma vie hellvétique! Mais je vais trop vite dans ma narration! Donc, samedi j'appelle Thantawan, le seul lieu de massage thai à Bâle que j'ai trouvé sur Internet et prends RDV pour tout de suite. Un peu de mal à trouver l'endroit dans un quartier totalement mort... besoin de passer par une arrière-court glauque, un nom en caractère thai en tout petit sur une sonnette... oula... une dame thailandaise charmante en talons-aiguilles de-la-mort m'accueille; elle m'amène dans une chambre... lumière ultra-tamisée, odeur d'encens, musique doucereuse... au plus tard quand elle me demande de me déshabiller jusqu'à la culotte, je prends peur! ON EST TOUJOURS HABILLE POUR LES VRAIS MASSAGES THAILANDAIS! Et effectivement, ce ne fut pas un vrai massage thailandais (avec pressions, étirements, etc) Mais nonnon, pas la peine de vous imaginez quoi que ce soit d'érotique non plus! C'était un massage thai-adapté-aux-Occidentaux, je dirais... juste incroyablement agréable et bienfaisant! En fait bien plus que les vrais massages thai où on est parfois obligé de serrer les dents!) Au début j'ai pensé que ça allait être trop soft, mais ce petit bout de femme, avec ses mains minuscules, m'a vite convaincue qu'elle avait tout à fait la force pour s'attaquer aux tensions de ma nuque et de mon dos (bon, elle a quand même eu à dire "hart", "sehr hart" plus d'une fois!) Elle a fait du super bon travail, je me suis sentie détendue comme jamais en sortant de là! 100 balles suisses vraiment bien investies - et tant pis si c'est 10 x plus cher qu'en Thailande (voire 20 x qu'au Cambodge!) Thantawan, je reviendrai!
Monday, April 5, 2010
Questa Schweiz too much polyglotte!
Le train en Suisse que j'aime le moins est clairement le "Cisalpino", qui va en Italie; parce qu'il est mal aménagé, qu'il n'y a pas de place (notamment pour les skis), qu'il est parfois en retard et souvent plein d'Italiens bruyants et crades (scusate, amici!), MAIS SURTOUT - et je viens de le consater encore ce week-end, d'où ce post: on y passe constamment des annonces au micro ultra longues et gonflantes, en QUATRE langues!! Donc t'as droit à l'annonce pour accueillir les voyageurs, expliquer où se trouve le wagon restaurant, ce qu'on peut y manger plus autres précisions sans importance... en italien, anglais, allemand, français! Et quand enfin tu penses que c'est fini, que tu vas pouvoir reprendre la lecture de ton journal, qu'on se regarde entre voisins d'un air plerplexe et soulagé, hop, une nouvelle annonce: cette fois pour raconter que le repas va être servi, que les gens qui ont réservé peuvent y aller, que les autres...blabla... et bien sur: en italien, anglais, allemand, français! Et à chaque arrêt important ils vous la refont, argggh! Je présice que dans la plupart des autres trains en Suisse ils se "limitent" à deux ou trois langues et à des annonces moins longues - ce que je trouve d'ailleurs déjà irritant!
Les Suisses sont très fiers de leur quatre langues nationales (avec le romanche, quelle blague!) et aiment montrer qu'ils se débrouillent bien en langue et font l'effort de s'adapter à celle des autres... chose tout à fait louable bien sûr... sauf quand on est assis dans un Cisalpino! "Halt d'Schnoura!!"... eh oui tiens, pourquoi pas en alsacien tant que vous y êtes??
Les Suisses sont très fiers de leur quatre langues nationales (avec le romanche, quelle blague!) et aiment montrer qu'ils se débrouillent bien en langue et font l'effort de s'adapter à celle des autres... chose tout à fait louable bien sûr... sauf quand on est assis dans un Cisalpino! "Halt d'Schnoura!!"... eh oui tiens, pourquoi pas en alsacien tant que vous y êtes??
Thursday, March 18, 2010
Bâle scintille
Alors que mon trajet pour aller au boulot est habituellement parfaitement chiant , il m'a réservé bien des surprises ce matin! WOUAH, partout je croise des gens ultra-élégants: un groupe d'Indiens tous en costard noir avec malette devant chez moi, quelques type genre-italien sur leur 31 un peu plus loin sur le trottoir; oups, là j'ai failli foncé dans un groupe de grandes blondes magnifiques; et pourquoi donc ces flics de partout??... mais bon sang, bien sûr, "Basel World" a débuté et le site d'exposition est juste à coté! Il s'agit du plus important salon de l'horlogerie et la bijouterie - avec l'année passée presque 100,000 visiteurs professionnel, 2000 entreprises exposantes, 3000 journalistes. C'est donc reparti: plus de place dans les hôtels (nos collègues de Syngenta US en visite sont logés à Zürich!), plus de place dans les restos... et des prix qui grimpent partout! Il ne va pas faire bon sortir à Bâle ces prochains jours, surtout quand ce monde-là n'est têêêêlement pas le vôtre! Mais en fait ça me fait plutôt plaisir que tout ces gens-là venus du monde entier soit dans ma ville en ce moment et lui donne un petit air glamour fort inhabituel!
Thursday, February 25, 2010
La bella bici blue non c'è più
La nuit passée mon vélo a été volé devant chez-moi! Ma chère Bici n'est plus, quel malheur! Je suis restée très digne cependant, ce matin quand j'ai découvert le méfait! Juste quelques secondes bouche-bée devant l'endroit vide sur le trottoir où je l'avais laissée hier soir... pas un juron, aucun signe manifeste de colère... en moins de deux je rentre récupérer mon autre vélo et me mets en route comme si de rien n'était. Et pourtant la tristesse me ronge! En fait c'est moins la tristesse de ne plus avoir un vélo que j'aimais bien, mais plutôt celle d'avoir été trahie par ma ville et mon quartier! Des grands mots, je sais, mais c'est effectivement le sentiment que j'éprouve encore toujours d'ailleurs! Moi qui avais fini par croire qu'un truc pareil n'arrivait pas à Bâle! Je ne vais plus pouvoir raconter ma petite histoire pour illustrer "la sécurité" à Bâle: dans toutes les villes où j'ai habité je me suis déjà fait chouré un vélo; à Paris un type est même parti avec mon vélo (avec cadenas à la roue) alors que j'étais juste rentrée 30'' dans une boulangerie... mais jamais à Bâle, où je fais du vélo depuis plus de 20 ans! Et pourtant ici j'ai déjà oublié moult fois les clés sur mon vélo, je l'ai laissé à des endroits pas possible pendant des jours entiers - récemment j'ai même oublié mes skis dans la rue pendant une nuit... mais pas de problèmes, "à Bâle on ne vole pas"! Et c'est bien pour ça que je ne prenais (notez l'usage de l'imparfait!) pas la précaution d'attacher mon vélo à un poteau par exemple mais cadenassais juste la roue, "pour gagner du temps"... PAUVRE CONNE, j'espère que ça te servira de leçon!
Quant à la photo minable: Avec tous les milliers de km qu'on a fait ensemble, j'étais persuadée d'avoir une belle photo de Bici. Mais j'ai juste trouvé ça! Tant pis si je vole la vedette à Bici avec ma façon de rider élégante et puissante , ça devra suffire pour l'hommage!
De 3 schäänschta Daag... sen scho fascht verbi!
Je bosse 15h par jour en ce moment, donc je ne vous explique pas la motiv pour m'occuper de mon blog pendant mon "temps libre". N'empêche que je ne peux pas ne PAS parler du carnaval de Bâle (=Fasnacht = de 3 schäänsta daag) dans "Quotidien étranger"! Car clairement jamais dans l'année ma ville ne sera-t-elle aussi "étrangère" que pendant ces "3 plus beaux jours". Cette année j'ai voulu faire la totale, Liestal et le Morgenstraich inclu. Finalement pour la raison mentionnée en 1ère phrase j'ai juste été au défilé du lundi après-midi - pour la première fois depuis moult années. J'aurais presque oublié à quel point ce carnaval est extraordinaire! Franchement, c'est drôle, c'est original, c'est plein de fantaisie et carrément beau par moment. Mes préférés - les "waggis" et leur gros nez et sabots - eux n'ont rien de beau... mais ce sont eux qui distribuent le plus de mimosa aux jolies spectatrices! Là je les entends encore siffler et tambourinner du coté du Claraplatz, mais bientôt ça va être fini. Demain matin déjà Bâle va à nouveau être toute nickel... et toute banale. Quel dommage!
Sunday, February 14, 2010
Switzerland is really really beautiful!
Dans ma phase du moment marquée par l'égoïsme et désintéressement pour tout ce qui ne concerne pas mon boulot, mes week-ends au ski, et mes amis + famille proches, il y a eu un petit événement extraordinaire! Samedi soir, dans le train de Zermatt, j'ai non seulement levé le nez de mon journal, mais j'ai même adressé la parole à une inconnue.... une femme indienne qui voyage toute seule!! Là je ne peux quand même rester indifférente! J'ai donc fait la connaissance de Anurada, originaire du Tamil Nadu, qui voyage bien toute seule en Suisse pendant deux semaines. Elle dit beaucoup aprécier cette indépendance et d'en profiter pleinement ici... car dans son pays à elle, elle n'oserait pas voyager seule (pas à cause du danger mais par peur du regard des autres; c'est triste...) Sinon, récit des plus classiques: Elle a été impressioné par le Jungfraujoch mais le Rigi était mieux. Elle a préféré Montreux à Genève et la roesti à la raclette... elle est d'accord avec moi pour dire qu'il y a trop de magasins de montres à Zermatt... and yes, "Switzerland is really really beautiful". J'ai surtout été ravie de trouver chez elle quelques caractéristiques si sympatiques des Indiens: ces yeux qui pétillent, ce franc sourire, cet enthousiasme enfantin... Imaginez-vous, elle aime même les sonorités du "schwizerdütsch", haha! Bref cette rencontre m'a mise de bonne humeur et m'a donné envie de continuer à discuter avec des inconnus... mwoauih, jusqu'à Brig en tout cas: là j'ai croisé une 10aine de teenagers complètement saouls, une serveuse désagréable, un controleur chiant... et ça y est, phase-sociale over et c'est avec soulagement que je me suis replongée dans la lecture du Nouvel Obs!
Wednesday, February 10, 2010
Gendarmes en herbe
Je rentre légèrement énervée et j'ai envie de me défouler dans mon blog!
Franchement, j'aime beaucoup côtoyer les Suisses au quotidien. Je pense que parmi les sociétés que je connaisse, c'est une de celle avec laquelle il fait le mieux vivre. Faut dire que je me suis plutôt bien habituée aux petits inconvénients de la vie en Suisse, l'expérience, l'âge et la raison aidant! Finies les années-rebelle quand j'avais la grande gueule devant les gendarmes moustachus qui m'arrêtaient parce que je n'avais pas de lumière au vélo ou que "montrais le doigt" aux vieux qui râlaient de me voir rouler sur le trottoir! N'empêche qu'il y a des moments où ce coté gendarme-en-herbe que tout bon Suisse a un peu en lui me choque encore! Par exemple, tous les mercredis soir! Quand je rentre en vélo - tard - d'un gymnase dans un quartier bourgeois: il se trouve dans une zone verte interdite aux voitures, où l'on peut accéder par deux chemins, larges et goudronnés - l'un pour les vélos, l'autre pour les piétons... sauf que le chemin pour piétons est plus logique et plus direct; tout à fait intuitivement, je le prends systématiquement... et systématiquement il se trouvera un type - en général en-train de promener son chien - pour faire une remarque désobligeante (alors que je roule doucement, qu'il y a beaucoup de place et que ici je ne gêne vraiment pas!). Un gars m'a carrément déjà bloqué la route pour avoir tout loisir de me faire la morale! Mais c'est ce soir que ça m'a le plus sidéré! Ce soir où il fait -10°C, qu'il y plein de neige parterre et que la logique veuille qu'on soient solidaires entre povr' bougres encore dehors à 22h! Mais en fait même là, alors que je n'arrivais à peine à avancer sur mon vélo, une nana (assez jeune en plus!) qui passait me fait "dr velowag esch dort ana!" d'un ait irrité.... ojeojeoje, chers Suisses, c'est décidément plus fort que vous!
Franchement, j'aime beaucoup côtoyer les Suisses au quotidien. Je pense que parmi les sociétés que je connaisse, c'est une de celle avec laquelle il fait le mieux vivre. Faut dire que je me suis plutôt bien habituée aux petits inconvénients de la vie en Suisse, l'expérience, l'âge et la raison aidant! Finies les années-rebelle quand j'avais la grande gueule devant les gendarmes moustachus qui m'arrêtaient parce que je n'avais pas de lumière au vélo ou que "montrais le doigt" aux vieux qui râlaient de me voir rouler sur le trottoir! N'empêche qu'il y a des moments où ce coté gendarme-en-herbe que tout bon Suisse a un peu en lui me choque encore! Par exemple, tous les mercredis soir! Quand je rentre en vélo - tard - d'un gymnase dans un quartier bourgeois: il se trouve dans une zone verte interdite aux voitures, où l'on peut accéder par deux chemins, larges et goudronnés - l'un pour les vélos, l'autre pour les piétons... sauf que le chemin pour piétons est plus logique et plus direct; tout à fait intuitivement, je le prends systématiquement... et systématiquement il se trouvera un type - en général en-train de promener son chien - pour faire une remarque désobligeante (alors que je roule doucement, qu'il y a beaucoup de place et que ici je ne gêne vraiment pas!). Un gars m'a carrément déjà bloqué la route pour avoir tout loisir de me faire la morale! Mais c'est ce soir que ça m'a le plus sidéré! Ce soir où il fait -10°C, qu'il y plein de neige parterre et que la logique veuille qu'on soient solidaires entre povr' bougres encore dehors à 22h! Mais en fait même là, alors que je n'arrivais à peine à avancer sur mon vélo, une nana (assez jeune en plus!) qui passait me fait "dr velowag esch dort ana!" d'un ait irrité.... ojeojeoje, chers Suisses, c'est décidément plus fort que vous!
Saturday, January 30, 2010
Cette blonde qui fascine
Il y a eu un moment-Quotidien étranger d'anthologie hier soir qui j'espère va me motiver à tenir ce blog de manière plus régulière!
Je commence par préciser que je vis dans un quartier où zonent (c'est exactement le verbe qu'il faut!) pas mal de jeunes mecs (très!) black, en petite bande, ou souvent tout seul. Quand je rentre à pied tard le soir il y en aura toujours un pour me faire un bonjour un peu tendancieux... Innofensif, mais quand même un peu désagreable, j'avoue.
Hier soir j'attends une copine devant la "Kaserne", à 100m de chez moi. Comme il pleut, je m'abrite sous le petit toit d'un kiok fermé. Il y a déjà un mec black qui attend là. Un autre arrive, puis un autre, puis un autre... Ils se parlent doucement - moi je suis sur le côté, j'ai autre chose en tête et ne les regarde pas. A un moment j'entends un timide "he, friend... hello friend..." D'abord je feins de les ignorer. Puis je tourne quand même la tête, un peu énervée: là j'hallucine, car entre temps ils sont bien huit mecs blacks; tous à me fixer on ne peut plus intensément! Ce qui semble être "creepy" ainsi présenté, m'a en fait juste donné envie d'exploser de rire! Ca m'a trop ramenée en arrière de quelques mois, quand je voyageais en Asie et que de telles situations étaient mon lot quotidien (en Inde surtout!)... "la blonde qui fascine..." hahaha! Du coup avec un grand sourire je leur fais "Hello my friends, how are you?" Tout de suite la tension est tombée (c'était aussi mon truc en Inde pour contrer "le regard qui fixe"). Ils se mettent tous à sourire, à se regarder de manière gênée et n'ont d'ailleurs pas osé continuer la conversation! En fait ils cherchent désespérément le contact avec les locaux mais sont timides et ont tellement l'habitude de se faire envoyer balader... et il me parait que non seulement ils ne parlent pas allemand, mais également très mal anglais. 1.30h plus tard quand on sort du troquet, il y avait encore quelques black qui squattaient sous ce kiosk pitoyable... ben oui, ils ne doivent pas avoir la thune pour aller dans le bar d'où je viens et d'ailleurs comment y seraient-ils accueillis?! Et là j'ai éprouvé un grand sentiment de pitié (ce qui ne m'arrive plus souvent à l'égard d'autrui en ces temps-ci!) et me suis promis de faire un effort pour me montrer moins systématiquement indifférente à l'égard de ces... pauvres diables finalement! Même si je sais bien qu'ils sont dealers pour beaucoup d'entre eux et que leur plus grand fantasme est de se faire une blanche... qui n'ait pas plus de 100kg et plus de 50ans! Olala je m'égare! Ce post était parti d'un bon sentiment sincère , pourquoi donc dois-je toujours finir dans le cynisme?!
Je commence par préciser que je vis dans un quartier où zonent (c'est exactement le verbe qu'il faut!) pas mal de jeunes mecs (très!) black, en petite bande, ou souvent tout seul. Quand je rentre à pied tard le soir il y en aura toujours un pour me faire un bonjour un peu tendancieux... Innofensif, mais quand même un peu désagreable, j'avoue.
Hier soir j'attends une copine devant la "Kaserne", à 100m de chez moi. Comme il pleut, je m'abrite sous le petit toit d'un kiok fermé. Il y a déjà un mec black qui attend là. Un autre arrive, puis un autre, puis un autre... Ils se parlent doucement - moi je suis sur le côté, j'ai autre chose en tête et ne les regarde pas. A un moment j'entends un timide "he, friend... hello friend..." D'abord je feins de les ignorer. Puis je tourne quand même la tête, un peu énervée: là j'hallucine, car entre temps ils sont bien huit mecs blacks; tous à me fixer on ne peut plus intensément! Ce qui semble être "creepy" ainsi présenté, m'a en fait juste donné envie d'exploser de rire! Ca m'a trop ramenée en arrière de quelques mois, quand je voyageais en Asie et que de telles situations étaient mon lot quotidien (en Inde surtout!)... "la blonde qui fascine..." hahaha! Du coup avec un grand sourire je leur fais "Hello my friends, how are you?" Tout de suite la tension est tombée (c'était aussi mon truc en Inde pour contrer "le regard qui fixe"). Ils se mettent tous à sourire, à se regarder de manière gênée et n'ont d'ailleurs pas osé continuer la conversation! En fait ils cherchent désespérément le contact avec les locaux mais sont timides et ont tellement l'habitude de se faire envoyer balader... et il me parait que non seulement ils ne parlent pas allemand, mais également très mal anglais. 1.30h plus tard quand on sort du troquet, il y avait encore quelques black qui squattaient sous ce kiosk pitoyable... ben oui, ils ne doivent pas avoir la thune pour aller dans le bar d'où je viens et d'ailleurs comment y seraient-ils accueillis?! Et là j'ai éprouvé un grand sentiment de pitié (ce qui ne m'arrive plus souvent à l'égard d'autrui en ces temps-ci!) et me suis promis de faire un effort pour me montrer moins systématiquement indifférente à l'égard de ces... pauvres diables finalement! Même si je sais bien qu'ils sont dealers pour beaucoup d'entre eux et que leur plus grand fantasme est de se faire une blanche... qui n'ait pas plus de 100kg et plus de 50ans! Olala je m'égare! Ce post était parti d'un bon sentiment sincère , pourquoi donc dois-je toujours finir dans le cynisme?!
Saturday, January 16, 2010
Hommage à une station de ski
Cela fait un moment que je n’ai plus rien écrit ici. Ce n’est moins l’envie qui me manquait que le sujet… ou plutôt le sujet qui collerait au thème que j’ai donné à ce blog. Mais là je viens de décider de considérer "Quotidien étranger" un peu moins strictement et d’occasionnellement y relater juste ce qui me passe par la tête!
Et aujourd’hui j’ai envie de rendre hommage… à une station de ski ! Où la neige est presque toujours bonne, où il y du soleil et peu de monde, où le pass coute tout juste 40CHF et la gulashsuppe 8.50CHF (sisi, c'est peu quand on compare!)… mais surtout où les possibilités de freeride sont fantastiques et où on trouve toujours des endroits où faire ses propres traces dans la poudreuse. J'affirmerais presque qu’après Verbier c’est ma station préférée en Suisse. Dire que vous ne la connaissez peut-être même pas! Elle porte le doux nom de "Lauchernalp" et se trouve dans le Lötschental, près de Kandersteg où on a notre chalet. Cette station, j’y viens depuis 20 ans, souvent seule, et je ne m’y suis quasiment jamais ennuyée (contrairement à tant d’autres endroits plus connus). Le but de ce post n’est pas de lui faire de la pub – moins on la connait, mieux c’est ; d’ailleurs j’ai eu un peu peur aujourd’hui quand j’ai vu que les Suédois et leur look-plus-freerideur-tu-meurs y ont finalement débarqué (qu’ils restent à Andermatt!) En fait là j’ai juste envie de dire – courbaturée, fatiguée mais profondément contente – "Merci, Lauchere"!
Et aujourd’hui j’ai envie de rendre hommage… à une station de ski ! Où la neige est presque toujours bonne, où il y du soleil et peu de monde, où le pass coute tout juste 40CHF et la gulashsuppe 8.50CHF (sisi, c'est peu quand on compare!)… mais surtout où les possibilités de freeride sont fantastiques et où on trouve toujours des endroits où faire ses propres traces dans la poudreuse. J'affirmerais presque qu’après Verbier c’est ma station préférée en Suisse. Dire que vous ne la connaissez peut-être même pas! Elle porte le doux nom de "Lauchernalp" et se trouve dans le Lötschental, près de Kandersteg où on a notre chalet. Cette station, j’y viens depuis 20 ans, souvent seule, et je ne m’y suis quasiment jamais ennuyée (contrairement à tant d’autres endroits plus connus). Le but de ce post n’est pas de lui faire de la pub – moins on la connait, mieux c’est ; d’ailleurs j’ai eu un peu peur aujourd’hui quand j’ai vu que les Suédois et leur look-plus-freerideur-tu-meurs y ont finalement débarqué (qu’ils restent à Andermatt!) En fait là j’ai juste envie de dire – courbaturée, fatiguée mais profondément contente – "Merci, Lauchere"!
Subscribe to:
Posts (Atom)